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POLE HABITAT
Les secteurs d’habitat privatif et les besoins recensése accrocheur
La mise œuvre du schéma départemental d’accueil des Gens du Voyage n’est qu’un des volets de la problématique d’insertion des ménages en matière d’habitat : nombre d’entre eux résident aussi en permanence sur des communes du département, témoignage d’un fort ancrage. Ces séjours sont variés en terme de statut d’occupation, de typologie et de conditions d’habitat ; toutefois, les situations connues de l’ADEPT relèvent plutôt de l’habitat précaire, dans des conditions sanitaires souvent préoccupantes. Ces besoins ne peuvent être occultés dans la diversité des réponses à construire. En ce sens, un des objectifs historiques déterminé par l’association est l’accompagnement des collectivités territoriales concernées par ces problématiques, en vue de la mise en œuvre de projets d’habitats adaptés aux besoins ou au mode de fonctionnement des ménages :
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Terrains familiaux locatifs publics, avec maintien de l’habitat caravane
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Habitat pavillonnaire locatif avec maintien de la caravane
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Réhabilitation ou amélioration de l’existant pour les familles propriétaires-occupants à faibles revenus Aide à l’accession très sociale à la propriété, et à l’aménagement de terrains
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Pour les ménages relevant du parc collectif public, recherche de logements adaptés de préférence en rez-de-chaussée etc.
Le département de Seine-Saint-Denis (via les services de l’Etat) fut l’un des premiers en Ile-de-France à soutenir les dispositifs de Maîtrise d’œuvre Urbaine et Sociale (MOUS) concernant les populations Tsiganes-Gens du voyage. En effet, la commune de Romainville fut une des premières à accepter la mise en œuvre d’un tel dispositif dans les années 90 afin de reloger de façon pérenne les familles Tsiganes-Gens du voyage romainvilloises vivant sur son territoire. Au début des années 80, la commune de Rosny-sous-Bois a également décidé de s’engager dans un projet de relogement de façon décente des familles résidant à la Plaine. Elle a ainsi fait réaliser plusieurs études, puis a opté pour une démarche MOUS à la fin des années 90 qui a abouti au relogement de 60 ménages dans 57 pavillons adaptés en 2007-2008. La commune de Montreuil a également confié une MOUS (2004-2007) à l’ADEPT afin d’améliorer les conditions d’habitat des familles Tsiganes-Gens du voyage montreuilloises en particulier sur le secteur des Murs à Pêches. Dans ce contexte et profitant de l’expérience de sa participation en 2009 au Plan National de l’Habitat des Gens du voyage (FAP/FNASAT), l’ADEPT a engagé une réflexion sur la généralisation de l’identification et de la connaissance des situations d’habitat privatif sur le département, nécessitant une intervention.
