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NOS ACTIONS

Les activités de l’ADEPT se structurent dans le cadre du centre social autour de trois dimensions : l’accueil, l’accompagnement global et les actions d’insertion : par le social, l’économique et par l’habitat.

 

 

 

Malgré la diversité des groupes Gens du Voyage/Tsiganes, des identités, des situations sociales et culturelles, les familles ont une histoire commune, celle du rejet et de l’exclusion.

 

Persécutées au cours des siècles par les Etats où elles résidaient (Europe de l’Est, Espagne, …) internées ou exterminées sous le régime nazi (Allemagne, Pologne, France, …), elles se retrouvent encore actuellement à la marge de la discrimination à travers les législations qui leurs sont appliquées, les non réponses à leurs besoins d’habitat et de séjour. Cette situation a d’ailleurs été vivement dénoncée par la HALDE et les instances européennes.

 

Pour les familles résidant en habitat caravane, un statut particulier lié à la Loi du 3 janvier 1969, les contraint à détenir un titre de circulation, livret ou carnet (devant être visé tous les trois mois auprès de la police ou de la gendarmerie), et à « choisir » une commune de rattachement administratif.

 

Cette commune, pour des raisons de quota, est souvent éloignée des lieux de vie et de séjour habituels, mais ce rattachement implique qu’y soient exercés certains actes : paiement des impôts, état civil, droit de vote (même si 3 années de rattachement continus sont nécessaire pour l’exercer)…

 

A cette législation spécifique se superpose le droit à la domiciliation au titre des prestations sociales, du RSA, de la sécurité sociale, au plus proche des lieux de vie. A noter que dans le cadre des nouveaux décrets sur la domiciliation des sans domicile stable, consécutifs à la Loi Dalo, les populations Tsiganes / Gens du Voyage relevant de la Loi du 3 janvier 1969, sont exclues des dispositifs concernant le droit de vote et l’obtention d’un titre d’identité sur leur lieu de domiciliation. Idem pour la déclaration de revenus annuels qui se fera toujours sur la commune de rattachement.

 

Une situation qui engendre de nombreux blocages ou incompréhensions administratives.

 

La non reconnaissance locale, même pour des ménages en séjour permanent, mais résidant sur des lieux de halte tolérés ou non autorisés, les prive d’un certain nombre de droits, tels l’accès aux aides extra légales des communes, aux réductions de cantine, voire en certains cas à l’accès à l’école.

 

L’appartenance à une culture de tradition orale constitue aussi un handicap au sein d’une société essentiellement fondée sur l’écrit et de nombreuses personnes rencontrent des difficultés du fait de leur très faible niveau de lecture et écriture.

 

Accompagner socialement les Tsiganes / Gens du Voyage, nécessite aussi de prendre en compte d’autres référentiels culturels, en effet c’est le groupe familial, la famille élargie qui prime sur l’individu, négliger cet aspect dans les actions engagées les vouent d’avance à l’échec.

 

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